#ProtectTheKids (Suisse), Communiqué de presse, 16 avril 2025
#ProtectTheKids vous tient informés concernant le déroulement de la délibération publique
b.1024 (Publications P1 et P2) : à la télévision SRF, émission «Tagesschau» (journal télévisé), reportage «Corona: Schweizer Impf-Chef räumt Fehler ein» et en ligne sur SRF News «Impfchef Berger wäre heute zurückhaltender mit Empfehlungen» du 3 novembre 2024.
L’autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision AIEP a délibéré sur ce cas le 3 avril 2025. Dans son communiqué de presse (en allemand), l’AIEP déclare :
«Ebenfalls um die Aufarbeitung der Corona-Pandemie ging es in einer weiteren Popularbeschwerde. Diese richtete sich gegen einen kurzen Beitrag der Nachrichtensendung « Tagesschau » und einen Online-Artikel von SRF vom 3. November 2024, in welchen sich der ehemalige Präsident der Eidgenössischen Kommission für Impffragen Christoph Berger rückblickend kritisch zu den während der Pandemie getroffenen Massnahmen äussert. In den Beschwerden wurde moniert, die Aussagen seien unzutreffend und die Redaktion habe diese unkritisch wiedergegeben. Die UBI kam in der Beratung jedoch zum Schluss, dass sich das Publikum zu den Aussagen Bergers aufgrund des transparenten Fokus eine eigene Meinung im Sinne des Sachgerechtigkeitsgebots hat bilden können, und wies die Beschwerde einstimmig ab (b.1024).»
Lorsque l’AIEP a délibéré, il a été relevé à plusieurs reprises que le reportage du journal télévisé était une « réflexion autocritique » ou une « rétrospective personnelle » de l’ancien chef de la Commission fédérale pour les vaccinations CFV, « clairement et à tout moment reconnaissable comme étant une évaluation subjective ».
Flashback sur le journal télévisé du 3 nov. 2024 (P1) : À partir de 0:14 l’introduction annonce :
« Mise au point critique. L’ancien chef de la vaccination Christoph Berger jette un regard rétrospectif sur la pandémie et admet aussi des erreurs, notamment dans le traitement des personnes non vaccinées. » (traduction libre)
Un extrait vidéo montre une seringue prête à l’emploi. On y voit également un contrôle du certificat de vaccination. En dessous, on peut lire en gros caractères « Mise au point critique ».
Puis à partir de 1:21 (reportage : « Corona: Schweizer Impf-Chef räumt Fehler ein »:
« Une mise au point sérieuse, approfondie et objective de l’action de la Confédération pendant la pandémie de coronavirus – les critiques disent qu’elle a largement fait défaut, mise à part la révision de la loi sur les épidémies ou un plan de pandémie actualisé. En comparaison, l’interview de Christoph Berger, chef de la vaccination en Suisse depuis de nombreuses années, parue dans la Sonntagszeitung, sonne plutôt comme une mise au point sur la politique de crise de l’époque. Face au journal télévisé également, le médecin jette un regard critique sur le passé. » (Traduction libre)
En arrière-plan, on peut lire la règle des 2G : « Accès réservé aux personnes vaccinées et guéries ». Cette fiche d’information illustre sur quoi porte la mise au point critique. Le modérateur de la SRF donne clairement l’impression qu’il s’agit ici d’une mise au point sérieuse – d’une reconnaissance officielle des erreurs commises par la Confédération dans le traitement des personnes non vaccinées et d’une critique du contrôle des certificats et de la règle des 2G.
La plainte b.1024 est la première des deux plaintes déposées auprès de l’AIEP par l’organisation de parents #ProtectTheKids contre quatre émissions de la SRF. Dans la plainte, la SRF est critiquée pour avoir, dans le style d’un journalisme d’information non critique voire partial, relayé lors de ses reportages avec l’ancien chef de la vaccination en Suisse des déclarations trompeuses et en partie fausses sur les risques d’infection et les effets protecteurs de la vaccination contre le coronavirus durant 2021/2022 sans aucune classification ni vérification des faits (fact checking).
La critique de #ProtectTheKids porte également sur la minimisation des conséquences de l’infection chez les enfants et les jeunes, sur les déclarations trompeuses concernant la solidarité (perdue) dans la lutte contre la pandémie et sur le cadrage tout sauf impartial qui fait apparaître les mesures de politique de santé publique comme des « restrictions » (inutiles).
Les propos contestés par la plainte b.1024 relatives aux émissions P1 et P2 ont été attribués à sept types de problématiques en tout; chacun des propos contestés, qui ont été mis en perspective et rectifiés sur la base d’études scientifiques, a un caractère inexact, trompeur ou banalisant. La plainte allègue une violation de l’exigence de la représentation fidèle des faits et des événements selon l’art. 4, al. 2 LRTV, en ce qui concerne les trois aspects suivants :
A. Des propos inexacts, trompeurs ou minimisant les faits sont relayés sans la distance ni l’esprit critique nécessaire ;
B. Cadrage partial sur les mesures de protection qui les présente comme des « restrictions » inutiles et sur les tests coronavirus qui ont soi-disant une « utilité très limitée pour les profanes » (traduction libre) ; et
C. Faux équilibre dans l’évaluation des bénéfices et des risques de la vaccination contre le COVID.
Déroulement de la délibération relative à la plainte b.1024 contre le reportage SRF avec Berger
Le rapport concernant le cas b.1024 traite tout d’abord de la réponse de SRF à la plainte. L’intervenante de l’AIEP reprend l’argumentaire de l’intimée en expliquant au plaignant qu’il s’agit d’un court reportage du journal télévisé et non d’une « analyse scientifique ». Cela revient à dire que celui qui identifie les propos du chef de la vaccination en Suisse au journal télévisé comme étant des déclarations induisant en erreur, banalisant les faits ou présentant les événements de manière infidèle, se verra reprocher d’exiger qu’une analyse scientifique soit présentée dans un journal télévisé.
L’intervenante de l’AIEP reprend également l’argumentaire de l’intimée en ce qui concerne la publication en ligne P2: SRF News aurait repris une dépêche de l’ATS et l’aurait insérée presque intégralement. Il serait d’usage de reprendre simplement des articles. L’ATS serait considérée comme une source particulièrement fiable.
Dans sa réplique à la réponse de la SRF, le plaignant avait souligné qu’il aurait fallu accorder une attention particulière (en allemand), étant donné que le débat sur la pandémie de coronavirus est politiquement chargé et socialement sensible, et qu’il aurait été nécessaire d’examiner et de classer de manière indépendante les déclarations relayées par la SRF. L’ATS peut certes être considérée comme une source fiable en général, mais cela ne dispense pas la SRF de sa propre responsabilité de vérifier, conformément à l’art. 4, al. 2 LRTV, que les déclarations relayées respectent l’exigence de la représentation fidèle des faits et des événements.
Pourtant l’intervenante de l’AIEP argumente avec une logique contre-intuitive:
«Les faits étaient correctement rapportés par la Sonntagszeitung. Une vérification des faits n’était pas nécessaire. Le reproche de manque de rigueur journalistique est dès lors infondé. Par conséquent, l’AIEP renonce à poursuivre l’analyse. Si elle poursuivait l’analyse, elle devrait examiner la véracité de l’article de la Sonntagszeitung, ce qui n’est pas de son ressort.» (traduction libre)
Reprenons lentement:
- En admettant que les propos tenus dans la Sonntagszeitung sont des faits, l’AIEP examine si ceux-ci ont été correctement relayés. C’est le cas. ✅
- Toujours en admettant que les propos tenus dans la Sonntagszeitung sont des faits, l’AIEP conclut que la SRF n’a pas dû procéder à une vérification des faits. ✅
- Toujours en admettant que les propos tenus dans la Sonntagszeitung sont des faits, l’AIEP conclut qu’il n’y a pas non plus de violation du devoir de diligence. ✅
- Maintenant, l’AIEP devrait vérifier si l’hypothèse selon laquelle les propos tenus dans la Sonntagszeitung sont des faits était correcte. Mais ce n’est pas possible, car cela ne relève pas de la compétence de l’AIEP. Il n’y a donc rien à vérifier et tout est en ordre. ✅
(L’AIEP ne précise pas que la SRF aurait également dû vérifier l’hypothèse).
Invoquer, par un raisonnement compliqué, un manque de compétence de l’AIEP pour vérifier des propos contestés est tout de même totalement absurde !
L’AIEP se soustrait ici à son obligation de vérifier les déclarations de la publication en ligne qui ont été clairement identifiées dans la plainte comme trompeuses et partiales quant aux mesures de protection, par exemple:
#3 dans la publication P2 : “Il était « certainement correct » de mettre rapidement fin aux restrictions.”
#5 dans la publication P2 : “Lors du deuxième hiver de coronavirus, il y avait des mesures différentes pour les personnes vaccinées et non vaccinées. Cette inégalité de traitement est devenue « de plus en plus difficile » pour les personnes qui étaient elles-mêmes peu à risque de tomber gravement malades.”
Mise en perspective : la banalisation de l’infection chez les groupes d’âge plus jeunes et la levée précipitée des mesures de PROTECTION ont entraîné à plusieurs reprises la contamination de la population, ce qui a conduit à de nombreux cas de COVID long qui auraient pu être évités. Les enfants et les adolescents scolarisés (pour la plupart non vaccinés et non protégés contre la transmission) et leurs familles, ainsi que les enseignantes, ont été particulièrement touchées.
Retour au rapport de l’AIEP sur le reportage du journal télévisé. L’intervenante répète en substance les déclarations de Berger. Entre autres, que les enfants ne tombent guère malades et que cela ressemble à la grippe. Comme si, en omettant purement et simplement les points critiques de la plainte, elle allait rendre exacts les propos tenus par Berger.
Dans les explications de l’intervenante concernant les affirmations contestées sur les risques d’infection et l’efficacité de la vaccination, les membres présents de #ProtectTheKids notent avec étonnement que l’AIEP relève certains points critiques de la plainte sous forme résumée (p. ex. « Le plaignant reproche que … » ou « Il a été reproché que … »), sans préciser si elle a vérifié ces points critiques à l’aide des sources indiquées et si elle les considère comme exacts.
#ProtectTheKids estime que, pour évaluer en détail une plainte scientifiquement fondée et soigneusement structurée en fonction des différents types de problématiques, il est indispensable d’examiner attentivement et pour chacune des problématiques indiquées la question de la fidélité des propos qui ont été qualifiés de trompeurs, banalisant ou inexacts sur la base des critiques formulées et étayées par des sources scientifiques.
Comme il nous semble loin d’être évident qu’un tel examen ait vraiment eu lieu, nous avons décidé de jouer la carte de la transparence en publiant un résumé détaillé de la séance de délibération publique de l’AIEP, des plaintes et de l’échange d’écritures. D’autant plus que la deuxième plainte b.1038, encore pendante, crée les conditions pour que les objections, fondées sur la science, à l’égard des quatre contributions publiées sur une période de deux mois (dont l’entretien du jour P3 d’une durée de 25:46 minutes) soient prises en compte de manière adéquate.
b.1038 (Publications P3 et P4) : à la radio SRF, émission «Tagesgespräch» du 18 décembre 2024 avec Christoph Berger et en ligne sur SRF News, «Was würden Sie als Impfchef heute anders machen, Herr Berger?» du 28 décembre 2024.
La plainte temporelle b.1038 indique explicitement que le décalage temporel des publications P3 et P4 par rapport à P1 et P2 nécessitait une plainte séparée b.1024 pour respecter les délais légaux, bien que les quatre émissions soient consacrées à la rétrospective de l’ancien chef de la vaccination en Suisse. Toutefois, il ne devrait pas être envisagé que l’examen de la plainte b.1024, qui ne pouvait porter que sur les publications P1 et P2 en raison des délais légaux et qui est entaché de l’incertitude de savoir si la fidélité des propos contestés a été examinée en détail sur la base des moyens de preuve indiqués, porte préjudice à l’évaluation des quatre publications qui font l’objet de la plainte b.1038.
Ceci est pertinent dans la mesure où la plainte b.1038 invoque une violation de l’exigence de la diversité selon l’art. 4, al. 4 LRTV. Cette plainte soulève que le COVID long / syndrome post-COVID et les séquelles tardives (lésions organiques) sont systématiquement occultés dans les quatre émissions avec l’ancien chef de la vaccination, alors que c’est un élément absolument central pour évaluer le risque d’infection et l’utilité des vaccins (série de base et rappels).
Il importe peu que la SRF aborde dans d’autres reportages et formats le thème du COVID long et des séquelles tardives, c’est-à-dire des conséquences telles que le diabète, l’infarctus du myocarde ou l’attaque cérébrale, qui peuvent se manifester avec un certain retard. Ce qui est décisif est que le thème du COVID long et des séquelles tardives est passé sous silence, précisément lorsqu’il s’agit de le mettre en rapport avec la prévention, la vaccination et les mesures de protection contre les infections. Ce lien est pourtant essentiel pour le public, en particulier lorsqu’il s’agit d’évaluer le risque d’infection et l’utilité de la vaccination. La période de silence sur le COVID long dans les émissions de la SRF avec l’ancien chef de la Commission fédérale pour les vaccinations CFV s’étend effectivement sur trois ans.
«Les enfants tombent rarement malades, les personnes âgées beaucoup plus. C’est un peu comme la grippe.»
Cette affirmation qui induit en erreur et qui minimise les séquelles des infections à répétition avec le coronavirus ne doit pas rester sans être questionnée lorsqu’on sait que l’association de patients Long Covid Kids Suisse compte, rien qu’en Suisse alémanique, 300 familles avec un enfant gravement atteint de Long Covid, voire de ME/CFS, et qu’il faut s’attendre à un nombre élevé de cas non déclarés, selon les valeurs de prévalence de l’Office of National Statistics (ONS) britannique.
De même, lorsque l’utilité de la vaccination et de la règle des 2G est évaluée dans les articles d’actualité, cela donne régulièrement lieu à des malentendus en raison d’un manque de différenciation et des simplifications inadmissibles. A titre d’exemple, la plainte b.1024 relève l’affirmation suivante :
#8 dans la publication P1: « Rétrospectivement, oui, la vaccination n’a pas eu cet effet avec les variants omicron et delta, d’empêcher la transmission de l’infection. »
Cette affirmation, qui suggère qu’il n’y a que deux alternatives possibles, est comprise ainsi par le grand public:
« La vaccination n’a pas empêché de transmettre le coronavirus avec omicron et delta, elle n’a donc pas protégé contre l’infection. » (= pas de protection = protection nulle)
Il est pourtant tout aussi erroné que dans le journal télévisé de tirer une telle conclusion. La plainte b.1024 cite plusieurs études qui démontrent que la vaccination a conféré une très bonne protection contre l’infection, la maladie symptomatique, la charge virale élevée et la transmission du virus durant la période delta; ces effets protecteurs étaient moins importants pendant les premières vagues omicron, mais ils restaient marqués et significatifs. De plus, la plainte souligne qu’il aurait fallu mieux prendre en compte la diminution de l’effet de la vaccination avec le temps.
Ainsi, l’efficacité des vaccins à ARNm contre l’infection par le variant delta était initialement élevée, à 88%, et encore à 50% après cinq mois (Tartof et al., 16.10.2021). Et elle était à nouveau de l’ordre de 88% après la vaccination de rappel chez les personnes âgées qui avaient été vaccinées relativement tôt.
Revenons à la délibération de l’AIEP. Une certaine désillusion a fait place à la vision que l’on avait de l’impartialité et d’une discussion non préjugeant des résultats.
Peu avant le vote sur la plainte b.1024, le public qui assistait à la délibération entend que la pandémie a été une « période pénible de mise sous tutelle », avec une forte pression pour se faire vacciner et pour que les jeunes reçoivent une « injection d’ARNm ». Cette terminologie, issue du vocabulaire des milieux critiques de la vaccination et des mesures, en dit long sur le sérieux avec lequel la violation du principe de la représentation fidèle que nous dénonçons a été examinée.
«Opinion personnelle dans le sens de la représentation fidèle des faits et des événements»
Dans son communiqué de presse concernant la plainte b.1024, l’AIEP écrit que « grâce à l’accent mis sur la transparence », le public a pu se faire sa propre opinion au sens (de l’exigence) de la représentation fidèle des faits et des événements. Mais peu après, en délibérant au sujet de la plainte b.1014, SRF, Nichtberichterstattung über RKI-Protokolle, des intervenants de l’AIEP fournissent eux-mêmes la preuve du contraire en répétant plusieurs fois l’affirmation « La vaccination ne protège pas contre l’infection ».
Dans le cadre de la plainte b.1014, les explications concernant les procès-verbaux de la RKI donnent également des informations sur le fait que certains intervenants de l’AIEP souhaitent, sur la base des RKI-files, un traitement un peu différent de la pandémie. Ils citent à cet égard des « découvertes » qui seraient également d’intérêt public pour la Suisse, mais qui, pour notre part, laissent perplexes :
Ils citent par exemple, des propos selon lesquels les personnes vaccinées présenteraient un danger pour les personnes non vaccinées (catégorie des faits alternatifs), le port du masque comporterait des risques (il n’existe aucune étude exempte de graves défauts méthodologiques qui démontre cela) ou la vaccination aurait entraîné des problèmes liés à la myocardite.
#ProtectTheKids a pourtant tenu compte des préoccupations concernant la myocardite dans la plainte
b.1024, Réplique à la réponse de la SRF à la plainte, annexe R.1 : Conséquences et effets secondaires telle que la myo/péricardite : infection vs. vaccination.
en les mettant en perspective au moyen d’informations détaillées selon l’état actuel de la recherche scientifique :
Dans une vaste étude danoise portant sur des adolescents âgés de 12 à 17 ans, une myocardite ou une péricardite est survenue chez 1,6 sur 100 000 femmes et chez près de 10 sur 100 000 hommes ayant reçu un vaccin à ARNm contre la COVID (Nygaard et al., 2021).
Dans une très grande étude anglaise avec des participants âgés de 13 ans et plus (Patone et al., 2022) la myocardite était 13,7 fois plus fréquente chez les femmes et 5,0 fois plus fréquente chez les hommes après une infection avec le SARS-CoV-2 qu’après une deuxième dose de vaccin avec le vaccin à ARNm BNT162b2.
Depuis 2021, l’organisation #ProtectTheKids (Suisse) s’engage en faveur de mesures de protection efficaces, telles que l’utilisation de purificateurs d’air et de systèmes de ventilation mécanique dans les écoles et les structures d’accueil, afin de réduire les risques liés à la propagation par voie aérienne de maladies infectieuses comme la COVID-19, le RSV, la grippe, la varicelle, la rougeole, etc., ainsi que les séquelles à long terme et tardives qui en découlent.